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Torpeur ou connaissance ?

— Torpeur ou connaissance ?

04/03/21

Torpeur ou connaissance ?

Evidemment notre conscience ne nous pose même pas la question !

A condition d’engager le courage.

Les Stoïciens nous ont appris que l’efficacité ne dépend uniquement que des actions qui nous concernent, qui donc sont capables de nous transformer et de rien d’autre.

D’où le fameux « Connais-toi toi-même » mais on oublie souvent la suite inscrite sur le fronton de Delphes « et tu connaîtras l’univers »

Partir de soi pour connaître le tout ! cela rejoint les fractales des mathématiciens (chaque partie est similaire au tout).

Si je veux connaître avec un peu de sérieux, je pose l’objet de mon étude, je le circonscris. Quel est son territoire, son espace et son temps… les relations nécessaires à sa survie etc.…

Et si je reste encore un peu sérieux, je pose ces questions dans toutes leurs ampleurs causales.

Ex ; Où suis-je ?  mes sens m’indiquent par une lecture/sensation un territoire intime et singulier, convenu de tous.

Mais où cela est-il posé ? et d’élargissement en élargissement nous arrivons à notre univers posé nulle part.

« L’univers n’a pas de support extérieur, et n’est pas non plus connu de l’extérieur ; mais il devient tel qu’on le conçoit » Ramana.

Dès la première question, nous voyons notre implication dans des relations à l’infini !

Il nous faut opérer de la même façon et avec autant de sérieux pour toutes les autres questions… car nous ne pouvons pas choisir volontairement la torpeur !

C’est de tout ce grand travail que dépend directement le décollage de toutes nos peurs, doutes et illusions, comme une mue qui nous fait sortir du cocon de nos trop petites relations égocentriques et qui nous offre d’entrer dans les grandes relations jusqu’à l’infini.

Avant ! ce que l’on appelait l’empathie, la compassion et l’amour avaient toujours un goût de possession et d’attachement !

Après ! c’est dans le mouvement d’un flux constant vers l’infini que la réponse à ces concepts s’offre à nous.

Il n’y a même plus de mot et de morale possible (cela serait réducteur !), il y a expansion à l’infini de mon être  au tout et c’est ce mouvement qui me fait être… je suis cela et rien d’autre, c’est indéfinissable et pourtant c’est ma seule réalité.

C’est pourquoi la connaissance nous fait sortir du cocon de nos torpeurs.

Il nous faut donc expérimenter par soi-même nos propres questions existentielles.

Philippe