22 Oct J.F, 44 ans
Quand j’ai poussé la porte du zen de l’éveil l’année dernière je n’attendais rien. Certes je n’attendais rien, mais force est de constater que j’ai trouvé quelque chose. Un groupe actif et rabelaisien, un enseignant généreux, des amis qui me sont devenus chers.
La sesshin d’Izeron, lumineuse, vibrionnante de l’écume du torrent et de la lumière de la lune qui nous inondait pendant le zazen du matin a été l’apogée mentale et esthétique de mon adhésion à cette nouvelle forme de zen. Cette sesshin gratuite, construite de A à Z dans un lieu qui est symboliquement cher à nous tous est en accord avec cette transition que tu construis depuis six ans et avec ce zen qui nous tient à coeur.
Nous aimons ce zen car il est informel et qu’il rentre en résonnance avec chacun de nos vécus, souvent fragiles et douloureux. Il prend naturellement sa place en nous car il n’est ni un poids ni un obstacle. Il est local et immédiat, visionnaire et vivant, indomptable mais en parfaite harmonie avec ce qui est là, ici et maintenant, à portée de main.