Coussin de méditation sur un tapis de méditation
État de connexion

Quand on dit « moi je … » nous condensons artificiellement une sorte de sensation…

— Quand on dit « moi je … » nous condensons artificiellement une sorte de sensation…

Continuons sur l’impossibilité raisonnable de s’identifier à un « moi » qui serait un observateur autonome et donc libre de ses faits et gestes.

Pour bien mener notre recherche, Spinoza nous prévient « nous ne sommes pas un empire dans un empire »

(texte complet au zazen du jeudi soir)

Et alors, quand on dit « moi je … » nous condensons artificiellement une sorte de sensation qui nous définirait face à l’extrême mouvance dans la fulgurance de chaque instant.

Vertige insondable et surtout non appréhensible par un cerveau qui n’a que la charge et donc la possibilité d’assurer, localement, la survie du corps qui le porte.

Ce « Je, moi… » s’est isolé face à la vie en y affirmant sa maîtrise.

Quand bien même ce « Je, moi… » n’affirme finalement qu’angoisse, souffrance et peur d’être séparée du tout !!

La vie n’est vertige que pour l’ego impuissant enfermé dans ses propres lois !

… Seulement nous ne voyons que ce que nous voulons et qui affirmerait notre propos.

Il leurs faudra, alors, vraiment oublier ce faux « moi je… » qui voile la réalité…

Qui ? après cette expérience Majeur de La Conscience, perçoit Cela qui Est ?

C’est le fameux mourir à soi-même pour enfin Être l’absolu Soi qui est « l’étant du tout »

(Heidegger)

Philippe