Le zen que nous pratiquons s’appelle le zen Soto, Dogen le fait remonter au VIIIe siècle à Sekito kisen petit-fils spirituel de Houeï Neng VIe siècle.
le zen Soto est beaucoup moins samouraï que le zen Rinzai. Dogen disait « c’est le zen de l’attention et de la prévenance, le zen de la terre, plus exactement du cultivateur »
C’est tout trouver absolument en soi-même à l’exemple de l’éveillé Gautama Bouddha : traverser nos conditionnements culturels et spirituels, nos préjugés cognitifs, et connaître notre désir le plus fondamental, racine de tous les autres désirs…
Texte complet au zazen du jeudi soir
… pas par une morale castrant notre réalité, pas plus par un idéal la voilant.
…
cet acte n’est autre que : adhésion ; acceptation ; harmonisation ; don de soi dans le CE qui advient et oubli de soi dans l’expansion au tout. Cela ne peut s’actualiser que par la confiance en qui nous sommes… tel quel… au-delà des déguisements de nos jeux de rôle.
Dogen disait « il nous faut cultiver la lune et labourer les nuages » c’est-à-dire …
Et notre voile le plus épais est notre peur de ne pas être aimées.
On passe tant de temps pour attirer le regard et l’acquiescement des autres, par tant de stratagèmes divers et surtout avariés, …
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Aimer l’autre pour ce qu’il est ! Apprécier ce qui est pour le CE qui est !
Sans plus aucune comparaison ! donc sans possibilité de valorisation, supprimant ainsi tout jugement.
… l’on devient le cœur et la raison même de la vie.
Philippe