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Nous nous pensons principalement par des commentaires et des préjugés que nos aînés nous transmettent

— Nous nous pensons principalement par des commentaires et des préjugés que nos aînés nous transmettent

5/06/25

Nous nous pensons principalement depuis le début de notre conscience par des commentaires et des préjugés que nos aînés nous transmettent depuis la nuit des temps.

Cela veut dire que tant que l’on ne regarde pas soi-même notre réalité, on en reste à des opinions toutes faites.

Ce processus nous donne une approche illusoire et partielle (et surtout) non vérifié par nous-mêmes (C’est une croyance et non une connaissance).

 

Cette approche acceptée …

Texte complet au zazen du jeudi soir

… Ce qui nous pousse à des questions de finitude …

 

L’humanité a toujours eu deux solutions à ce carrefour de la conscience.

  1. Accepter les « ouï-dire », en faisant au mieux face à ces questions, par des actions, remplissant le temps qui passe, qui pourraient justifier notre présence.

La conséquence de cette abdication est l’insatisfaction constante qui sourd sous nos actions.

  1. Au-delà des préjugés, tenter une connaissance fondamentale de notre présence consciente au sein de cette vie mouvante.

Les Maîtres zen appellent cela « la Grande Affaire », qui nous oblige à la seule grande action –

c’est à dire douter de tout pour chercher véritablement avec assiduité, vigilance et précision ce pourquoi nous pensons, formulons et faisons les choses au sein de cette vie qui nous traverse constamment.

 

C’est dans cet effort que nous pouvons …

C’est pourquoi se penser en être indépendant, libre des autres et du monde, est l’erreur fondamentale.

 

Supposons le contraire ; nous serions tous des êtres indépendants, c’est-à-dire …

… Dans cette supposition tout se suffirait à lui-même et ne pourrait même pas échanger, se compléter et se transmettre !

Ainsi toutes les existences seraient bloquées et enfermées sur elles-mêmes – la vie serait accomplie et figée !

 

Or, dès la première observation, notre existence se déroule constamment dans un instant absolument nouveau.

Tout apparaît en s’abolissant immédiatement et ceci …

… toutes les apparences et perceptions sont Vacuité et nous offrent La Grande Réalité non appréhendable.

C’est La Fulgurance de chaque instant qui fait de chacun nous – un existant non existant qui pourtant existe !

Si nous percevons bien cela ! il n’y a plus rien à construire sur nous-mêmes !

Et comme l’enseignait fortement Buddha : « Tout est apaisé depuis l’origine et tout est à sa juste place ! »

 

Philippe