Coussin de méditation sur un tapis de méditation
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Notre absolu révélé par le bon usage de notre présence.

— Notre absolu révélé par le bon usage de notre présence.

11/03/21

Notre absolu révélé par le bon usage de notre présence.

 

Tout ce qui apparaît en notre monde répond à trois facettes dans leur réalité ; substance, apparence et fonction.

Notre esprit (conscience) est notre substance, notre corps (ses infinies perceptions) est notre apparence et l’émerveillement inconditionné qui est nourri par la sagesse/connaissance en est la fonction.

C’est par le bon usage dans notre monde de la forme (les corps) que nous pouvons nous immerger en notre esprit/conscience et donc au tout sans commencement ni fin. C’est la voie de la non-séparation moi/non-moi.

Notre être absolu nous est révélé uniquement par le bon usage de notre présence ici et maintenant.

Répondre au corps sans en connaître le véritable usage, c’est tomber dans les passions qui nous rendent passifs et donc esclaves … … il nous faut devenir actifs dans le bon usage de nos fonctions en répondant à nos nécessités d’expansion (Spinoza).

Quand on s’éloigne du bon usage d’être c.à.d. l’émerveillement, nous chutons dans les déviances performatrices pour être vus et reconnus par nos compagnons du « troupeau de Panurge » et la pub/consommation devient l’autel du sacrifice de nos être ignorants. C’est le monde des passions passives de Spinoza !

« Le corps est non-corps sans son bon usage, car le corps EST l’USAGE… être soi est se connaître » Bouddha.

« Pour voir une lumière, aucune autre lumière n’est requise. De même, se connaître soi-même n’en passe par aucun autre moyen de connaissance. Cela brille de soi en soi-même » Ramana.

Cette vision de soi-même n’est pas qu’une simple perception, c’est l’ACTE qui fait notre réalité, notre éveil !. C’est le seul lieu du grand retournement, c’est-à-dire quitter nos analyses logiques qui construisent des idées définies par leur propre sens dynamique (notre fameux monde conceptuel !)

Quitter donc ce cadre fabulatoire pour accéder à la vision directe du « ce qui est tel quel » sans aucune projection.

C’est la vision révolutionnaire que l’on appelle « Libération », car c’est en dehors de ce bon usage qu’il y a enchaînement causal, progression et performance à l’infini.

Quitter de manière la plus simple possible et définitive son personnage et ses jeux de rôle, son passé… et entrer immédiatement dans l’acte de voir ici et maintenant, libre de tout, la vie qui nous traverse sans cesse à l’infini, sans raison… et en être émerveillé.

La méditation, l’acte de se voir est le corps de la sagesse et la sagesse est le bon usage de ce corps.

Philippe.