Jeudi 04 /07/24
Pour ne pas s’imaginer dans un ailleurs autrement (Le fameux pré vert du voisin),
Le Zen propose un travail radical ; celui-ci s’opère à la racine de toutes nos perceptions.
Que ce soit le sentiment pesant d’une certaine solitude ou d’une toute autre situation que l’on juge peu favorable voire peu souhaitable, regardons comment cela se produit en nous.
Commençons par l’impact que nous avons sur le déroulement de ce qui nous arrive.
… texte complet au zazen du jeudi soir
Souvenons-nous de l’image des stoïciens : « Le chien attaché au chariot de sa destinée. »
S’il n’est pas d’accord, la corde à son cou l’étranglera dans la trajectoire inévitable de son chariot.
Et s’il est d’accord, il pourra même alors musarder de-ci de-là en relâchement de son attache au chariot.
Qu’est-ce que ce chariot ?
…
À bien y regarder, nous n’avons donc pas le choix !
sinon uniquement celui du refus de ce qui est, engrangeant tant et tant de problèmes et de souffrances.
…
Car enfin, dés-estimer, surestimer ou estimer ne peut se faire que par la comparaison.
Sans celle-ci, pas de valorisation possible et donc pas de choix !
…
« Ce que je suis et où je suis » a été induit par moi et est donc réel et nécessaire !
Maintenant que je ne me bats plus contre quoi que ce soit, toute mon énergie « du désir de vivre » va illuminer ce déploiement inéluctable.
…
C’est ainsi que le sans-choix du réel se transforme …
Souvenons-nous qu’à chaque fois que nous raisonnons par une comparaison, nous sortons du réel pour entrer dans des problèmes imaginaires (donc insolubles).
Souvenons-nous aussi que, quand nous adhérons avec force conviction à ce qui se passe, nous transcendons la trajectoire de notre vie dans un au-delà de complétude.
Philippe