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Le zen c’est sabrer nos lâchetés et nos illusions

— Le zen c’est sabrer nos lâchetés et nos illusions

03/09/21

Le zen c’est sabrer nos lâchetés et nos illusions

Un nouveau cycle annuel pour notre pratique Zen commence par une petite piqûre de rappel inspirée de Maître Deshimaru (autrement plus efficace que pour le covid)

« Ici tout s’oppose au club MED, car nous n’atteindrons rien dans la direction de nos désirs… Ici c’est Le Champ de bataille par excellence, et il nous faut avoir la détermination d’un samouraï, car il s’agit d’agir en véritables héros pour ne pas prendre de vilains coups par derrière »

On n’est pas là pour encadrer d’une manière ou d’une autre un quelconque personnage fictif.

Nous sommes là pour sabrer tous mensonges avec nous-mêmes.

 

Le Zen peut se résumer par un seul mot « Pratique » et ses trois sens : Par une pratique assidue, nous rendons notre vie merveilleusement praticable, grâce à un implacable sens pratique (signature de la lucidité zen).

Et la transmission se réalise uniquement à l’intérieur d’une pratique partagée.

Sans pratique assidue, il ne reste que de vains mots vidés de tous sens par de multiples conceptualisations.

Avec la méditation Zazen partagée, il y a l’enseignement nous dirigeant vers l’Investigation Silencieuse …

… comment devenir lucide sans se faire attraper par notre système cognitif infernal ? C’est là tout le travail que l’on produit ensemble directement, de questions à réponses, de doutes à inquiétudes, jusqu’au lâché prise et à la complétude.

D’ailleurs, si pendant le confinement lié au covid, il a été nécessaire de mettre en ligne des petits textes d’exploration zen, pour poursuivre notre pratique, j’en reviens à l’enseignement traditionnel « i shin den shin » traduit souvent par « de mon âme à ton âme » ou par «  de mon cœur à ton cœur » … mais je préfère «  de présence à présence ».

L’enseignement au cœur de notre silence n’est pas une lecture à consommer, ce n’est pas une histoire parmi d’autres histoires, c’est Notre  Histoire perçue ensemble !

Si Zazen a la capacité de nous placer directement en notre esprit originel ! il n’en détruit pas nécessairement l’adhérence de nos fascinations et croyances profondes à laquelle est rivée la chaîne de nos productions d’identification.

Voir cela et travailler à son efficience Est Le Travail Zen.

Sabrer définitivement nos lâchetés qui nous engluent dans l’ignorance de notre véritable conscience. Sabrer définitivement nos illusions sur nous-mêmes qui nous bercent dans des mondes fictifs. Cela se fait en retirant continuellement, mais doucement et sereinement, toutes pensées qui meublent notre esprit… jusqu’à la plus petite !… Ainsi Notre Esprit retrouvera son véritable espace libéré, pour sa dimension créative absolue !

Ce n’est qu’ensuite que naturellement, inconsciemment et automatiquement tout se réalisera avec fluidité et dans la puissance d’une grande paix. Où rien n’est acquis car rien n’est à prendre.

Etre, c’est simplement devenir par l’instant qui s’offre, sans pourquoi, sans cause, ne s’appuyant sur rien, actualiser le tout…nulle part !

Etre pleinement cela, c’est être libre, car c’est être dans l’agir et non dans le pâtir !

Philippe

Ps : toutes les semaines je mettrai en ligne, le titre de l’enseignement. Et j’enverrai le texte en adresse perso à tous les pratiquants réguliers qui ont des problèmes de santé ou d’éloignement… et/ou à ceux qui sont présents le jeudi soir et qui me le demanderons. Ainsi nous pratiqueront de présence à présence (Sangha) en écoutant notre véritable réalité (Dharma) actualisant l’éveil à notre unité absolue (Bouddha)