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il y a deux grands cairns sur le sentier vertigineux du Zen. « Pas bouger » « Lâcher prise »

— il y a deux grands cairns sur le sentier vertigineux du Zen. « Pas bouger » « Lâcher prise »

 

L’été est souvent le temps d’une découverte, d’une ascension.

Pour ceux qui ont choisi zazen, il y a deux grands cairns sur le sentier vertigineux du Zen.

  1. « Pas bouger »
  2. « Lâcher prise »

Si on ne les réalise pas, c’est très souvent par distraction et/ou par nonchalance.

Quand l’étroit raidillon devient large et facile, il nous faut regarder la part du mental, quand et comment, nous nous sommes détournés de cette ascension.

Un mot nous définit assez bien dans cette situation ; la procrastination.

C’est-à-dire, remettre sans cesse à plus tard, uniquement parce que cela nous procure une satisfaction immédiate de ne pas avoir à faire d’efforts !

Pourtant, après avoir échappé à l’effort de progression, un sentiment profond d’insatisfaction nous met en rumination mentale.

Nous avons tous ressenti que le bonheur a une exigence essentielle : sa construction ! Il s’actualise par un acte d’apprentissage, un effort, un élargissement, une progression.

… (texte complet au zazen du jeudi)

Pierre me rappelait une belle citation d’Einstein : « La vie, c’est comme faire du vélo, dès que l’on n’avance plus, l’on tombe ! »

Se projeter dans un résultat, nous idéalise dans un effort compliqué ! et nous voilà stagnants dans des blocages !

Le zen appelle cela « bouger en son mental ». Et quand on bouge ainsi, le corps se paralyse !

La procrastination crée la prostration, cet état d’abattement physique et psychologique.

 

C’est le vortex de notre transformation libératrice : Par l’action pérenne d’une jouissance lucide nous dépassons la courte jouissance physique de l’action animale.

Philippe.