Q ; C’est au sujet de la dissonance cognitive, entre ce que je sais et ce que je fais réellement.
Je sais que c’est une profonde erreur que de (dé)valoriser par comparaison.
Et en même temps, je nourris toujours l’inquiétude d’être aimé. Quoi faire … ?
R ; Dans ces questions, il y a 2 facettes d’une même réalité.
Et cela me rappelle le film documentaire sur l’instituteur Georges Lopez. « Être et avoir ».
Qui par l’écoute, l’amour et le détachement, enseigne sans prendre parti.
Donc apprend aux enfants le sens fondateur des 2 premiers verbes du langage.
Pour la dissonance cognitive ? Albert Moukheiber, Docteur en neurosciences,
donne un très bon exemple sur l’écart du savoir et du faire.
« Dans la conscience écologique climatique, dit-il, nous connaissons tous les urgences de changement de comportement nécessaire afin d’endiguer la perte d’équilibre.
Et pourtant, nos téléphones 4 ou 5G, avec les multiples échanges rarement essentiels, gaspillent monstrueusement et de la matière et de l’énergie.
Nos déplacements exponentiels qui ne sont pas toujours justifiables ! »
Et la liste est longue dans nos dissonances. Pourquoi ?
Si nous savons du côté de l’être, Nous agissons (et pour notre malheur) du côté de l’avoir (du cumul).
Les efforts qu’il nous faut faire en passe par une impression de manque, de perte !
Mais nous justifions cela en comparant, notre insignifiant effort personnel, par rapport à l’ampleur du problème. On se dit alors, à quoi bon ?!?
Mais l’être ne s’y trompe pas ! Et intérieurement, il y a bien dissonance. Du poil à gratter qui nous dérange !…
…( TEXTE COMPLET AU ZAZEN DU JEUDI SOIR )
…
Tout cela, ne sont que des stratégies de notre mental duel, du côté de l’avoir, sur nos peurs et notre solitude refoulée.
Du côté de l’être – Cette soi-disant solitude,
si elle est bien observée en méditation silencieuse, se révèle n’exister qu’en relation de contacts incessants,
si discrets, qu’il nous faut taire tous nos discours stratégiques, Pour expérimenter notre réalité : totalement reliée en Complétude absolue.
Ne peurs sont comme nos souffrances, des alertes, pour nous pousser à une réécoute pour un rééquilibrage.
Philippe.