15/08/25 Après Sanmai O Zanmail de maître Dogen, je poursuis par Jishô Zanmai ou « le recueillement qui s atteste automatiquement »
Dogen souligne la grande différence :
Entre – le bien-être en soi pour soi – dû à un début de travail de connaissances intérieures qu’il appelle « l’autonomie »
Et – ce même travail, mis à l’épreuve par tout autre que soi, qu’il appelle « l’altérité »
Il développe cela à partir des paroles …
… Texte complet au zazen du jeudi soir
Toute rencontre est une confrontation et une attestation.
Si dans l’altérité je suis confronté et conditionné par des penchants négatifs (C.à.d. enfermant) je serai attesté par ce qui correspondra à cela !
Par quoi, réellement, voudrais-je être accepté et reconnu ?
Or, nous dit Dogen : « si nous faisons un travail de recueillement ce n’est pas pour faire attester un ego malade de ne jamais être suffisamment reconnu »
Toute pratique assidue modifie le pratiquant au vu de sa pratique !
Et il n’y a que 2 genres de pratiques :
- Celle qui répond à notre besoin impératif et universel du bonheur.
- Celle qui répond aux besoins d’un pouvoir pour être reconnue …
D’où l’importance des amis choisis ! …
Tout recueillement commence obligatoirement par soi et en soi c’est à dire de façon autonome.
C’est apprendre – à se voir tel que l’on est – sans tricherie (de façon « les Essais » de Michel De Montaigne) – et surtout sans jugement.
… s’ensuit alors un grand soulagement et un véritable bien-être que l’on peut appeler – Acceptation de soi –
Là, Dogen avertit : …
… C’est pourquoi Dogen souligne que seul le recueillement attesté dans et par notre quotidien (C.à.d. les événements et les autres) n’est plus un souhait d’un bonheur conceptuel… mais une réalité vivante qui se partage et se transmet !
Philippe