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Dimanche de ZAZEN au MOULIN

— Dimanche de ZAZEN au MOULIN

 

 15/05/25        Ce « moi qui veux » par un mental qui réduit tout à ce qu’il nomme, voilà l’origine de toute souffrance !

Platon disait : « Nous sommes des tonneaux percés et notre souffrance est de vouloir les remplir ».

Quoi que nous fassions pour ce « moi qui veux » cela ne suffira jamais !

A bien y regardez, nous ne savons même pas ce que nous voulons vraiment !

Le temps passe irrémédiablement. Nous vieillissons et nous nous fatiguons dans des compensations qui ne font que cacher le vide du temps qui nous emporte.

... Texte complet au zazen du jeudi soir

Pourtant,..

La réintégration en notre demeure ne peut se faire que par un effort constant de remettre tout notre esprit dans l’action de notre corps.

Mais si cet esprit est tendu vers le résultat de cette action, il n’est alors plus dans l’action…

et encore et toujours en errance vers des attentes et des projections.

Être unis dans l’action ; c’est s’oublier dans celle-ci en offrant sans réserve tout notre potentiel.

I…

Parfois il nous faut pratiquer longtemps pour aller au-delà d’une compréhension de surface !

C’est seulement immergés dans notre demeure – du corps/esprit parfaitement unis – que la compréhension dévoile toute notre conscience.

Maître Deshimaru disait : « Il faut être très fidèle à sa pratique pour enfin toucher le point où il est nécessaire d’oublier tout ce qui concerne « ce moi qui veux » ».

Simplement Être ce que l’on fait, sans jamais rien espérer

Philippe