10/03/22
Les vieux maîtres chinois parlent de percevoir les poussières étrangères à notre nature.
Un ancien sutra, raconte nos attitudes par une brève histoire.
« Un voyageur fatigué s’arrête dans une auberge pour y passer la nuit.
Très rapidement il refait ses bagages et repart prétextant qu’il n’a pas le temps.
L’hôte, lui, n’a à aller nulle part »
Le voyageur se comporte comme un client consommateur, capable d’aller et venir à sa guise suivant ses humeurs et jugements, c’est celui qui ne peut pas rester, donc l’étranger !
L’hôte, est celui qui reste, la permanence du lieu. Il est l’espace libre et immobile…
… Notre être intérieur, n’agit pas dans le flux et le reflux inadéquates du comportement consommateur de notre personnage.
Il connaît l’irréalité de celui-ci, n’y prêtant même plus attention, il n’en est plus du tout dérangé !
Il connaît aussi l’insoutenable légèreté des jeux de rôle qui se font ballotter, par les modes et apparences futiles, au gré des courants du moment…
…Nous devons comprendre … … suite au zazen du jeudi soir
Philippe.