06/10/22
On a vu la semaine dernière, que notre conscience est source de ce qui est perçu, en tant que sujet qui perçoit les objets.
Cette conscience est vacuité et pureté.
Elle contient, en virtualité, tout et son contraire si elle n’est pas expérimentée dans le réel !…
… (texte complet au zazen du jeudi soir)
… Mais dans ce saut, il y a un danger de mise en abîme, par la découverte, puis par l’attachement à une dualité, coexistant à ce qui est.
La première dualité que je perçois, m’oppose ; « moi qui vois » à ce qui est vu. …
De là une myriade, d’oppositions duelles, va surgir à l’infini !
Et tout notre travail dans l’observation silencieuse, consiste à …
… voir, où et pourquoi, nous manipulons le monde duel perçu, par le « moi qui vois » à des fins de consolidation de cette première phase, dans l’acte fondateur du saut en conscience.
Ce n’est plus moi qui vois le monde, c’est moi qui me vois, voir le monde !!
Ce rebond itératif nous enferme à l’infini sur nous-mêmes…
…
Ce n’est qu’ensuite, que nous pourrons tutoyer de plein pied, la réalité qui s’actualise dans l’instant.
Là où toutes les dualités ne s’opposent plus, mais fonctionnent en parfaite complémentarité. Créant en chaque partie, l’unité du tout sans origine, et par résonance, nous fait être cela qui est !
Philippe.