17/08/23
Si je désire voir la réalité « telle quelle », il me faut percevoir « ce qui est » sans attachement à l’outil de perception que je suis.
La manière, dont je me regarde et vois les choses et les autres, devient la qualité intrinsèque de mon individualité.
Cette individualité est singulière, parce qu’elle se construit chemin faisant, totalement appuyé sur mon ouverture/fermeture aux relations s’offrant sans cesse.
… (Texte complet au zazen du jeudi soir)
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Aucune chose en soi n’est autonome. Nous ne percevons donc que des relations qualitatives qui caractérisent une chose ou un phénomène ou une personne.
Mon individualité n’existe que par la qualité de ma relation avec le vivant.
Mon corps/outil de perception, en soi, n’est rien sans son activité qualitative.
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Nous ne percevons une couleur que quand il y a une matière et une matière que quand il y a une couleur !
Il en va de même pour nous, notre absolu ne peut se ressentir que dans notre vie relative et celle-ci ne peut exister que par l’absolue vitalité qui traverse tout !
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Alors à quoi pourrions-nous être attachés ?
Pourquoi et comment bâtissons-nous alors ces images mentales ; imaginant « un quelqu’un » qui existerait de façon autonome dans ce tout qui passerait ?
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Ne s’attachant ni à l’un ni à l’autre et restant de ce fait dans une présence lucide et ouverte dans ce que les 2 produisent ensemble, nous atteignions la complétude joyeuse d’Être.
Philippe