Tout le travail de transformation – de l’espace clos égotique à l’ouverture constante à Sa et à La Réalité Libératrice – commence par le constat de notre mal-être !
Pourquoi un mal-être à reconnaître ? puisqu’une grande partie de moi veux affirmer que je vais bien ! je n’ai aucun problème ! et que tout roule comme je le souhaite. Ces affirmations ont la franche couleur d’une caricature de défense.
L’Ego, c’est-à-dire le mental, est extrêmement habile pour le camouflage.
Nous nous construisons des carapaces d’apparence qui ont pour rôle de nous duper et par là même de tromper les autres.
Pour preuve, nous sommes très sensibles à ce que les autres pensent de nous !
…(texte complet au zazen du jeudi soir)
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« un malvoyant qui ne sait pas être malvoyant ne cherchera jamais à améliorer cet état ! il ne connaîtra jamais l’infinité du Réel.
Son petit monde clos et grisâtre lui suffit ! l’affirmant haut et fort… il n’entend pas l’émerveillement de ceux qui voient !
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… « L’herbe est toujours plus verte chez les autres » nous informe le dicton.
Peu enclin à s’émerveiller du soi-disant ordinaire de notre quotidien, nous devenons les touristes de nos vies et nous consommons en passant, c.a.d. sans intégration, ces ailleurs/autrement.
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Sans ce constat, pas de recherche sur les causes et pas non plus de recherche sur les remèdes.
Donc, de ce fait, pas de possibilité de plein épanouissement de notre véritable nature (les fameuses 4 nobles vérités bouddhique)
Faire zazen, c’est observer tous nos systèmes de défenses/affirmations qui construisent lentement mais bien lourdement notre espace clos !
Ce juste voir sans jugement nous fait passer au-delà de nos murailles et nous met déjà en chemin vers les 3 autres vérités libératrices.
Philippe