Coussin de méditation sur un tapis de méditation
État de connexion

On est possédés par ce que l’on possède.

— On est possédés par ce que l’on possède.

 

29/09/22

Ce soir je commencerai par 2 adages

  • On est possédés par ce que l’on possède.
  • Et le remède entretient la maladie autant qu’il l’a neutralise.

Un cercle vicieux est établi entre l’attachement à mon identité et se sentir emprisonné.

Cette apparente prison n’est considérée que tant que nous resterons hypnotisés par notre autoreprésentation.

Je suis tellement attaché à exister que j’en oublie son contraire ; la non-existence.

Mon cerveau n’a qu’une envie, celle de m’affirmer vivant. …

texte complet au zazen du jeudi soir

Molière disait dans le sens de la persistance illusoire identitaire « on ne meurt qu’une fois mais c’est pour très longtemps ».

Le zen répond « on meurt depuis très longtemps et à chaque fois dans une fulgurance vitale » …

C’est la première épreuve dans le sens « doute de mes acquis » que la méditation peut nous offrir : l’impermanence absolue de tout ce qui est.

La seconde certitude qui saute, c’est mon autonomie et son illusoire maîtrise ! …

Alors qui suis-je vraiment après cette découverte ? énorme l’erreur !

  • Soit, on remet très vite le couvercle et on s’assoit dessus, en sueur évidemment !
  • Soit, on creuse, du côté de celui qui perçoit exactement cela, afin de sortir de notre engourdissement mental, objectivant tout le vivant et moi avec. …

Ayant enfin déposé tous mes encombrants ; je deviens libre !!

 

Philippe