30/06/22
Dès que nous souhaitons autre chose que ce qui est, nous créons un trouble, un doute !
Immédiatement, le mental se met à l’œuvre.
Tout part donc, d’un désir qui procure un trouble, s’ensuit une mentalisation… une sorte d’agitation réflexive jusqu’à une émotion. (Des Stoïciens aux cognitivistes, une émotion est un jugement de valeur et donc un état intentionnel)
La forme la plus agissante de nos émotions est de « se sentir totalement aimé » ou de « se sentir totalement détesté ».
Et la forme la plus subtile est « l’attente » qui finit toujours dans le désespoir ! ….
… Être, n’est pas voir son être, et encore moins ; vouloir voir son être…
(Suite au zazen du jeudi soir)
… L’émotion est donc bien produite dans la représentation de « Moi/Le Monde », jamais dans le réel de ce qui est.
Philippe