Si nous avons, une si forte intuition de la liberté fondatrice de notre être, c’est que le non-conditionné est le noyau central de l’inscription corporelle de notre esprit.

Luis, avec sa curiosité de scientifique, pose la question de la place de l’indéterminé, dans l’enchaînement des causes/effets, créant notre espace-temps linéaire de notre univers.

On peut dire que l’indéterminé n’est pas encore conditionné, et est encore libre de toute actualisation.

Ce qui s’actualise, c’est ce qui peut émerger dans l’océan de l’apparition/disparition ; c’est l’essence ou la substance ou la vitalité ditent « l’Esprit » qui va s’incorporer dans une étendue conditionnée ; la matière, la forme, le corps.

Si nous ne pouvons pas séparer le corps de l’esprit, sans le faire sortir du monde causal par la mort, c’est qu’il y a unité de l’indéterminé (l’esprit) et du déterminé (le corps)…

…Suite au zazen du jeudi soir