Si mon zafu flotte sur l’étang de ma torpeur et prend parfois l’eau dans le torrent de mes larmes, à nos escales communes, à ces précieuses presqu’îles, je l’arrime.
De la force de ces soignants samouraïs, qui me bouleversent de tant d’humanité, je nourris mes méditations, me sentant bien petite à côté.
J’ai entendu hier par hasard, une phrase somme toute assez commune pour des « zenophiles » comme vous : » on ne combat pas l’obscurité : on allume la lumière ! ».
(Pour ma part, j’avoue chercher encore un peu l’interrupteur )
Chères belles personnes, merci pour vos échanges touchants et lumineux, je suis heureuse de vous connaître.
Valérie.
Pour prolonger le si beau message de Valérie, je vous transmets juste un petit extrait du « Manifeste de l’Éveil » de Houei-neng – sixième patriarche zen (638-713).
« Une seule flamme peut chasser des ténèbres accumulées pendant mille ans, un seul instant de sagesse peut mettre un terme à une ignorance vieille de dix millénaires : ne pensez plus à l’instant de conscience qui vient de passer mais seulement à celui qui va arriver, et, quand cet instant imminent est toujours positif, il porte en lui la jouissance de la pureté de la vie, chair et peau, ce corps matériel est votre auberge en laquelle vous pourrez connaître votre corps absolu en même temps que les millions de milliards de corps d’apparition. »
Philippe.