Que reste-t-il quand nos habitudes quotidiennes se suspendent par un ralentissement et peut être un arrêt de nos activités ?
Que reste-t-il pendant zazen quand nous n’activons plus un dialogue avec nos pensées ?
Derrière nos activités utilitaires de première nécessité, nous en développons tellement de fébriles et bruyantes rendant nos perceptions, avec le réel en nous et en tout, bien souvent difficiles !
Ce temps de confinement imposé pourrait se vivre comme une sesshin douce et longue, qui nous autoriserait un vrai silence de nos habitudes et donc une toute autre écoute.
Comme en zazen (sans pensées activées) pourrons-nous entendre la véritable musique du Monde…
…je pense que l’occasion est trop forte pour passer à côté !
Déjà, en quelques jours seulement, la nature et notre nature sont bien moins agressées …
… quelque chose se libère, profitant d’une certaine soustraction de pollution !
Et si nous faisions de même en intensifiant nos observations silencieuses dans la joie d’une vigilance ouverte.
Philippe.