26/06/20
Comment en sommes-nous arrivés à piloter sans visibilité, par causes d’encombrement et de surcharge?
Toutes nos maladresses d’inadaptabilités viennent d’encombrements inconscients car mal définis !
Qu’est-ce qui est mal défini ? C’est la règle du jeu de la vie.
Quand on entre sur le terrain du jeu de la causalité, l’espace et le temps en codifient le départ … au début l’on joue très librement et naturellement, sans conscience des règles… en prenant appui ou portés par ceux qui devraient être aguerris par ce jeu.
Puis doucement, nous commençons par comprendre quelque chose dans les « relations » qui ont l’air d’être l’axe des déplacements à l’intérieur de celui-ci…
…C’est le moment où la toute puissance de notre jeunesse nous pousse à déplacer les montagnes, ou pour le moins à les gravir !!
Et là, parce quelque chose est très mal défini, il se passe en nous des volontés inouïes !! Au lieu de continuer simplement à puiser l’eau si nécessaire au fond de notre esprit, nous lui imposons des tas de « Ceci et cela, d’envies, d’attentes, de rejets et jugements, des… ah si je pouvais ! Je veux ! Je ne veux pas !!! Et tous ces fameux Pourquoi qui veulent toujours tout savoir avant l’effort même d’une expérimentation ! »
Nous ne jouons plus innocemment, mais uniquement par comparaison produisant inlassablement de la confusion et de l’insatisfaction.
Nous nous intriquons dans la causalité avec tout le poids de l’encombrement de nos pensées, jusqu’à en perdre toute visibilité!
C’est ainsi que, quand nous cherchons avidement cette eau si nécessaire à notre survie, nous en venons à nous courber à quatre pattes pour gratter désespérément l’humidité attractive de nos pensées… misérables reflets de notre source originelle !
Toute notre pratique de méditation et d’investigation Zen est de jeter par-dessus bord l’ensemble de ce fatras, jusqu’à ce que l’eau de notre vitalité réémerge naturellement et en toute limpidité.
Ce qui est mal défini dans les règles du jeu de la vie ; c’est la CONFUSION entre la CONSCIENCE et nos PENSÉES, c’est parce que nous associons à notre conscience des objectifs que cela devient des stratégies conceptuelles encombrantes !
Le glissement, pourtant bien connu, de l’être à l’avoir se joue là !!!
Philippe.