25/09/20
Oh Merveille des merveilles, je puise de l’eau et ramasse du bois !
Ce fut la réponse d’un vénérable Maître Zen à son disciple, quand celui-ci lui demanda la quintessence de l’éveil zen.
Quant tout dans le cosmos exprime exactement et à sa juste place l’impermanence et l’interdépendance causal, c’est le vertige de la puissance Du Vivant !!
Alors que nous ! nous exprimons si souvent des doutes face à ce qui est en y recherchant désespérément un sens !
Pourtant nous avons des atouts supplémentaires incontestables par notre capacité cognitive et notre conscience réflexive
Einstein disait : la connaissance ne peut venir que de l’expérience, tout le reste n’est que de l’information non vérifiée !
Nous tombons si facilement dans le monde de l’information pour échapper inconsciemment et parfois sciemment au mode « expérimentation » qui demande du courage, de la constance et de l’engagement.
Nous passons notre temps à disserter sur ce qui nous est encore inconnu par l’expérience, et c’est là que nous projetons et désirons ce que notre mental, du coté de l’ignorance, Veut nous faire croire.
Sur le terrain de nos affabulations, nous ne pouvons qu’être déçus, puisque nous nous appuyons sur des postulas inexistants… Alors la grande question du sens survient … Il nous faut trouver un but à cet égarement.
Toute l’histoire de notre humanité conceptualisante nous démontre fort bien du coté sociétal et émotionnel que rien n’a su répondre à notre grande soif d’être en complétude.
Alors ! Pourquoi ce qui n’est pas mental, exprime si justement l’ordre en création ?
Parce que tout répond inconsciemment, automatiquement, naturellement et en accord avec ce qui doit advenir dans le plus grand détachement d’instant en instant…
…c’est ce que nous devrions faire ou plutôt laisser faire… mais avec la conscience/ connaissance en plus !
C’est là que nous avons l’incroyable capacité de goûter et d’apprécier cette vie jusqu’à l’ivresse divine du Je-Suis dans Le Ce Qui Est !!! (Mon relatif s’inscrivant au dos de mon absolu en réciprocité !)
Oh Merveille des merveilles, je puise de l’eau et ramasse du bois !
Philippe.