Comment se maintenir dans le juste et pur état de vigilance, que nous avons abordé tout le long de ce confinement qui prend fin ?
Cela me fait penser à une phrase rencontrée en philo, « Il ne faut pas remplacer l’effort par le plaisir, mais prendre plaisir à l’effort »
On a tous vécu dans nos vies, des situations réellement dangereuses qui nous ont laissé une impression d’intensité telle, que les fausses questions sur l’ennui et l’absurde de nos conditions n’avaient plus de place !
C’est l’histoire zen de la chute du cavalier en plein galop; que se passe-t-il entre la selle et le sol chez ce cavalier chutant ? Aucune question d’ennui, ni de sens, ni de causalité, ni de peur (la peur n’étant que dans l’imaginaire après ou avant un évènement), il y a juste l’être en total et vive attention s’abandonnant naturellement aux réactions nécessaires que son corps produit pour au mieux retomber, tel un chat, sur ses pattes !
Quand cela est donc obligé, nous savons tous être attentifs, être dans l’abandon, être disponibles à l’action sans mentalisation égotique, être simplement non séparés de soi au cœur même de l’instant !
POURQUOI attendre une situation de mal-être ou de chute pour que CELA, qui est notre unique et véritable nature, passe devant notre fâcheux et si compliqué mental qui nous fait croire en une capacité de maîtrise sur les phénomènes et situations ?
Alors qu’en réalité, ce mental ne fait que nourrir des stress, des angoisses, des incertitudes nous plaquant dans une terrifiante fausse IDENTITÉ/RELATION à la VIE.
Ce n’est pas le mental remplissant une juste fonction dans l’organisation de notre quotidien qui est à remettre en cause, mais seulement et surtout notre identification avec lui !!
Je nous souhaite à toutes et tous, une haute vigilance au cœur même d’un total abandon confiant… c.à.d. être UN dans l’action sans agir ! Ou pour le dire autrement, être sans désunion ACTION en pleine CONSCIENCE !
Philippe