27/10/2022
Si l’on veut aborder le véritable questionnement de notre réalité, c’est uniquement en remontant jusqu’à la racine de toutes nos visions intérieures.
Parce que c’est uniquement là, que nous construisons nos châteaux de cartes…
… (texte complet au zazen du jeudi soir)
… Tout cela nous englue dans un sceau de laque noire (disent les maîtres zen chinois) nommé « Moi, je ».
Toutes nos pensées, sortent de ce sceau, avec les mêmes caractéristiques d’opacité gluante …
…
Plus on s’affirme dans ce montage, plus on s’enfonce dans notre glue, comme dans du sable mouvant.
Sâkyamuni dit « l’éveillé », a eu cette parole libératrice le jour de son éveil ; « désormais, que je te connais, oh ! bâtisseur de mes illusions ! plus jamais je ne pourrai coopérer à ton travail de sape ! »
Comment procéder ?
…
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Ce n’est qu’ensuite, que nous pourrons nous glisser en dehors – c’est à dire ; retrouver le vaste silence qui entoure le sceau. Et pouvoir enfin, dissoudre tout ce fatras Cette dissolution demande le fameux lâcher-prise, le détachement de tout ce que nous croyons être.
En cette dissolution, de nos petites histoires, du « Moi, je », surgira une singularité absolue, au sein même de notre conscience, sur et dans la pointe du déroulement infini…
Nous ne serons plus dans l’histoire linéaire d’une humanité en quête de sens…
Car nous devenons enfin, l’histoire même du tout vivant, sans cause ni raison, et sans rétribution c’est à dire LIBRE !
Philippe