Coussin de méditation sur un tapis de méditation
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14/08/20

— 14/08/20

14/08/20

Ne pas se bercer d’illusions !

Très belle expression française ! Mais de quelle illusion s’agit-il ?

Ne pas se faire tromper par des idéaux qui n’ont rien à voir avec la véritable nature des choses.

Ne pas tromper les autres par de fausses apparences.

Ne pas se tromper de Soi à soi-même !

 

Si par exemple on me demande comment je vais ?

Même si les circonstances ne me sont pas favorables (santé, travail, relation…) je peux répondre par un mensonge parce que je ne corresponds pas du tout au critère en vogue du sportif bronzé qui n’a pas un gramme de trop ! je mange plus qu’il ne faut, mon travail m’agace et j’essaye de compenser par des relations !

Ou je peux répondre en m’idéalisant dans mon identité sociale… je suis très actif ! mes soirées de théâtre, mes nombreuses sorties nature et mes très nombreux amis me comblent (pour ne pas dire ; je comble mon vide existentiel… et c’est là le mensonge !)…

…finalement au lieu de me tromper moi-même sur moi-même, si j’essayais de comprendre pourquoi je me berce d’illusions ?

Si ne cédant pas aux apparences, aux enveloppes des choses, au corps qui ne se porte pas si bien, je regardais du coté cœur ?

Se laisse-t-il emporter par ces choses extérieures ? ou au contraire ; reste-t-il fermement souriant envers et contre tout. (Si tu veux que la vie te sourie, commence par lui sourire. Spinoza).

Malgré les apparences :

Suis-je capable de m’offrir, et donc aux autres, Ma Bonne Humeur !

Suis-je capable d’aimer ma simple vie sans courir toujours ailleurs !

Car tout dépend uniquement de mon point de vue et non des circonstances elles mêmes !

Et ce point de vue est-il dégagé de toutes visées utilitaristes et comparatives ?

Est-il bien positionné pour voir de la manière la plus ouverte possible ?

Est-ce que je m’ouvre assez pour permettre aux autres de s’ouvrir en confiance ?

Avec les circonstances telles quelles sont, et avec ce que je suis tel que je suis, puis-je en toute honnêteté vraiment répondre « Je vais formidablement bien !»

Cela n’est pas se bercer d’illusion … et est incroyablement contagieux !

Philippe