Coussin de méditation sur un tapis de méditation
État de connexion

14/05/20

— 14/05/20

DE NOTRE INCONSTANCE NOTOIRE

Bien souvent dès que les moments propices des vœux sont consommés, ceux-ci tombent en désuétude !

NON ! L’intention seule ne compte pas !

Que se passe-t-il quand nous sommes capables de passer à de bonnes intentions pour si rapidement passer à leur oubli ?

Dans des études de phénoménologie, l’analyse de la croissance nous montre comment le vivant fabrique et adopte par tâtonnements  les circuits de communication (démonstration faite par les fourmis).

Nous inscrivons dans le paysage vierge de notre psyché des autoroutes d’actions/réactions déduites du collectif (neurones miroirs).

Nous sommes dépendants d’une conscience collective d’apprentissage, et personne ne peut dire qu’il a découvert par lui-même et à partir de rien, quelque chose ! (tant pis pour l’Égo des artistes et trouvailleurs !)

Par facilité nous tombons dans les sillons fortement creusés de nos autoroutes de pensées, et en sortir est herculéen ! C’est là que nos vœux ne tiennent pas longtemps.

Une sesshin/confinement nous a fait faire des sorties d’autoroute pour emprunter  des lieux sans marquages.

Petit à petit des sentes se sont dessinées, nous amenant vers des endroits inconnus avec beaucoup de découvertes surprenantes et signifiantes sur nous-mêmes !!

Le Zen nous apprend à éviter à tout prix le « facile/rapide de l’autoroute» (qui nous fait croire que l’on va quelque part) pour créer sa propre vie par l’effort soutenu d’une exploration incertaine, jusqu’à apprendre par sa propre expérience que tout va nulle part ! Et que c’est uniquement  la manière d’avancer dans l’oubli réel de tous nos jeux de rôle qui nous rend transparent au vivant.

Ainsi ne plus être zombi, grisé par la vitesse/performance/reconnaissance en ne voyant rien !

Soyons perspicaces et patients avec nous-mêmes,

Philippe.