Coussin de méditation sur un tapis de méditation
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04/09/20

— 04/09/20

04/09/20

Donnez-moi un bon point d’appui : je soulèverai le monde – Archimède –

Quand faut-il donner un appui à son assentiment ?

Chaque assentiment à une pulsion intérieure est absorbé par notre corps/esprit comme de l’encre sur un buvard ! C’est acquiescer au déploiement d’une force exponentielle positive ou négative.

D’où l’importance d’être lucide quant à nos pulsions.

Certaines répondent de toute évidence à nos nécessités et de ce fait nous renforcent.

D’autres au contraire nous éloignant de notre réalité, nous rendent incohérents.

 

Sans entrer dans la construction complexe et souterraine de ce qui émerge et veut exprimer notre vie, il y a une grille de lecture comme un raccourci très utile pour reconnaître la direction à choisir.

Ce lieu n’est pas encore contaminé par tous les conditionnements et appétits, il est presque transparent à notre être tel quel !

Et c’est là, que nous allons, par l’attention méditative et dans le silence du monde et de notre mental, pouvoir choisir pratiquement sans effort, si notre motivation reste intacte.

Voulons nous répondre à du court ou du long terme, à savoir ; au plaisir ou au bonheur ?

Est-ce que le court terme coïncide avec la construction du bonheur ? Si oui ! Alors surtout pas d’hésitation !!

Sinon ! Soyons rationnels et assumons !

Puis à l’intérieur de ce choix, il nous faut percevoir ce qui élabore en nous la complétude et donc augmente notre élan et notre joie de vivre (pour le dire comme Spinoza)

Ou au contraire, ce qui nous met, juste après le court terme, en insatisfaction, en manque, en addiction… qui donc nous crispe, nous agace, nous oppresse… en un mot nous diminue !

C’est uniquement sans morale et sans jugement que nous pourrons savoir pourquoi et comment répondre à un plus grand bonheur qui est l’expansion naturelle de notre existence.

Agir au dehors de cet endroit (de l’assentiment à nos pulsions), c’est engager un combat peu efficace et surtout extrêmement épuisant car très mal adapté …

C’est comme si nous nous laissions craquer une allumette sur une mèche sans vouloir voir si c’est une lanterne ou un explosif qui se présente devant nous (en se disant… advienne que pourra !!) Pourtant nous savons pertinemment qu’il est beaucoup plus aisé d’éteindre un feu de broussaille qu’un feu de forêt !

Philippe.