» l’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation de la vie ” Ethique, Spinoza.
Jeudi 31 mars 2022, Si, comme le suggère Spinoza, l’homme......
« A chacun son éveil » est un groupe de MEDITATION LAÏQUE, basé à Grenoble, qui travaille, avec les outils actuels, au démontage de nos préjugés et conditionnements.
Le cadre associatif du groupe « ZEN CONTEMPORAIN » est « A CHACUN SON EVEIL » inscrit à la préfecture de l’Isère sous le N° W381020024.
Ceci afin de VOIR, de COMPRENDRE et d’AGIR en conséquence sur ce « QUI NOUS SOMMES VRAIMENT ».
Avec, bien sûr, la grande pensée Zen, mais aussi les pensées des philosophes, des chercheurs cognitivistes et comportementaux et autres visions scientifiques d’aujourd’hui.
Tout être, de n’importe quelle culture et tradition, qui a découvert sa véritable nature et qui dirige sa vie en conséquence, mérite le plus grand des respects.
La tradition Zen, remontant au Bouddha Sakyamuni, nous propose d’atteindre cela par l’ouverture à notre conscience.
Le Zen est venu de l’Inde du nord, puis est passé au Tibet, en Chine, en Corée pour arriver au Japon. Actuellement il progresse à grands pas dans les pays occidentaux.
C’est une pratique spéciale, visant l’esprit originel de l’être au-delà de tous dogmes, ce n’est pas une religion, ni une secte, ni une philosophie abstraite… cela appartient à l’humanité entière.
Il suffit juste d’observer sans jugement le « ce qui est » au-delà de toutes nos mémoires et sans y mettre une quelconque intention.
Pas de cérémonies ni de dépendance sectaire…juste la méditation (zazen) et une vie la plus simple possible en s’éloignant de toute recherche de pouvoir, même spirituel.
C’est ainsi que l’on observera sans faire de conclusion, nos sentiments d’insatisfaction récurrents, donc d’incomplétude, nos comportements contradictoires et conditionnés, nos peurs et incertitudes.
Ce qui nous permettra de nous détacher de tous nos jeux de rôle et de toutes nos constructions de clichés mémoriels.
« Ne vous y trompez pas, vénérables ! Je ne tiens nullement à ce que vous expliquiez les textes et les traités, ni à ce que vous deveniez de grands hommes dans le pouvoir, ni à ce que vous discutiez interminablement, ni même à ce que vous fassiez preuve d’intelligence et de sagesse. Tout ce que je veux, c’est que vous ayez la vue juste. Adeptes, mieux vaut être un modeste maître sans affaires que de savoir interpréter cent volumes de textes ou de traités, ce qui ne peut conduire qu’à mépriser les autres… »
Citation du Maître Zen Lin-tsi (IX siècle chinois) traduit par Paul Demièvelle Paris 1973 dans « les entretiens de Lin-tsi »
Dans l’observation de l’intimité insondable d’une pratique appelée “Zazen”, assis dans une posture dynamique et immobile, nous faisons l’expérience du corps/esprit réunifié.
Tous les jeudis de 20h15 à 22h30.
Les dimanches tous les 2 à 3 mois.
Sessions de 2 à 4 jours tous les 6 mois.
A la Maison des Habitants (MdH) Chorier Berriat.
10 rue Henri Le Châtelier, 38000 GRENOBLE
Avec Philippe, pratiquant depuis 1979 et approfondissant l’apprentissage du ZEN auprès de son Maître RYOTAN TOKUDA du temple EITAI JI, de la sangha MAHA-MUNI.
Le groupe existe depuis 2009, il est gratuit et est ouvert à toute personne désireuse de travailler sincèrement.
Tout en respectant les expériences des Patriarches (Bouddha, Nâgârjunâ, Vimalakîrti, Houei-neng, Dôgen…) prendre en compte les questionnements scientifiques dans les domaines physiques (mécanique et quantique), comportementaux, cognitifs, et philosophiques (Spinoza...).
Ne pas faire de la pratique méditative et de l’enseignement Zen un quelconque revenu, le zen ne nous appartient pas et notre survie est le seul lieu de notre éducation. « Un jour sans travailler est un jour sans manger ! » Maître Zen Hyakujo (720-814)
Plus on réalise le Zen en soi, plus on se doit d’être dans le service et non dans le pouvoir.
La clef centrale du Zen est de ne plus nourrir d’intentions en étant dans le respect de l’autonomie de chacun.
Sans imitation d’aucune sorte, créer sa vie en l’harmonisant au plus près du temps, du lieu et des circonstances.
« Appliquez-vous à la voie qui fait voir directement la réalité, celui qui a mené à terme cet apprentissage est libre de l’action. S’exercer avec un esprit unifié pour cheminer dans l’éveil, c’est juste une question de quotidienneté. »
Dôgen Zenji, 1200-1253
L’étude des mystiques chrétiens et de la philosophie occidentale, m’a poussé à ouvrir d’autres portes.
Aidé par les excellents ouvrages de « Planète + plus » dirigé par Louis Pauwels, j’ai pu découvrir d’autres pensées contemporaines : Krisnamurti, Ramana Maharshi, Nisagardatta, Prajnanpad puis les traductions de Dôgen… c’est ainsi que je pratique zazen et donc le Zen depuis 1978 de Maître Deshimaru à Maître Ryotan Tokuda à ce jour.
Ordonné moine par Maître Tokuda et ayant reçu de lui l’autorisation et l’encouragement pour enseigner. Je n’ai pas répondu à sa demande d’entrer dans la Sotoshu Japonaise qui n’est en rien mon histoire et qui comme beaucoup d’institutions est lourde de trop fortes contradictions.
Bien au-delà de tout cela, ma rencontre et la pratique avec Maître Tokuda ont été déterminantes et définitives.
« S’abandonner complètement à ce qui advient jour après jour, s’ouvrir à l’infini du nulle-part.
Dans la transformation d’être, à vif et sans repère… s’oublier !
Où sommes-nous quand on quitte toutes identifications ? Serait-ce enfin là où nous devenons le tout, cette vérité incompréhensible, l’essence qui nous constitue ! »
Philippe Dotoku Reigen B.
Depuis 2009 tous les ans, deux sessions de trois ou quatre jours en différents lieux autour de Grenoble.
Et régulièrement tous les deux mois un dimanche.
Jeudi 31 mars 2022, Si, comme le suggère Spinoza, l’homme......
Bonjour à tous, Nous organisons la Sesshin qui débutera le......
Bonjour très chère Sangha, Nous organisons la Sesshin qui débutera......
Nous organisons la sesshin d’été qui débutera le vendredi 30 août......
Bonjour très chère Sangha, Nous organisons la sesshin qui débutera......
« Chère Sangha,
Pendant ce week-end, Philippe nous parlait de motivation à travailler.
Alors je tenais à vous remercier pour votre motivation!
Grâce à votre motivation, des sesshins peuvent être organisées, et ainsi vous m’offrez à moi, l’élément pyrénéen du groupe, et à tous ceux qui le souhaitent cet espace de travail inouï qu’est une sesshin.
Alors, un grand merci à vous.
Respectueusement,
Bonsoir fraiche mais trés chaleureuse sangha
La sesshin fut belle, profonde, studieuse mais aussi trés amicale
Le lieu d’accueil proposé par Juliette et Doriane était parfait (vue majestueuse sur la Meije) et locaux tout à fait adaptés à nous et nous y retournerons sûrement pour une prochaine sesshin
Philippe nous a proposé une trés belle réflexion sur l’intuition selon Henri Bergson (entre autres) au regard des versants scientifiques, philosophiques et Zen
Nous avons débuté sous le soleil et fini 1h avant la fin de la sesshin avec la neige : ce fut un régal sensoriel (vaches et chèvres dans le village)
un grand merci à partager avec tous ceux/celles qui se sont associés pour que cette retraite ait pu avoir lieu.
Depuis le retour sur « la place du marché », la vie me teste !!
heureusement mon énergie de lâcher prise reconstituée pendant le we m’a permis de traverser cette tourmente 🙂
je me sens pleinement nourrie de ce Tout qui a fait de ce week-end ce qu’il a été
bonne fin de soirée
Katrine
Deux jours, deux nuits pour faire le vide à temps plein …Pour rien
Suspension ancrée dans le calme de Chalais
Au point du jour dans la métronomie du mokugyo, La vibration grave et profonde du Chœur s’élève
Entre veille et sommeil Dans le carré du Zendo à dos sur le zafu ou sur le banc… Le souffle, l’assise
Quadroitures, Alignements, Le dos se redresse, l’esprit se tend, le dos se redresse, l’esprit s’assouplit
Sonne la cloche, En file longue et lente, Le pas à pas se déplie
Résonne les mots, Absurde, Instant présent et, précis de philosophie
Non sens, Combat, Révolte
Déploiement, A quoi je rajoute, Courbatures et, Sinuosités du vivant
Sangha rieuse, Concentré d’instantanéités, de joyeux désordres, de tablées gourmandes
de porteurs de branches, sesshinant à l’heure du Samu
Sangha héroïque, ordinaire et vaillante se quittant par temps pluvieux
« Oui mais » touchée et éclairée par ce plein d’humanité.
Et si j’ai bien perçu, le maître Phil-osophe : La fin est un fait dont je n’ai sagement pas à me soucier
Point : c’est tout.
Impressions débutantes au soleil levant.
Retour de Sesshin de printemps.
Chalais 2019.
Infusion de SESSHIN *
– Qui es-tu ?
– Au départ, je suis la photo collée au mur de la mémoire.
Mais vois-tu, je n’en demeure pas là.
Ni « ceci », ni « cela ».
Je suis tout et personne à la fois.
Je suis le mouvement qui traverse l’instant.
– Tu dis que tu es mouvement, et pourtant tu ne bouges pas !
– C’est vrai ! Je suis assise ; mais depuis cet endroit,
J’emprunte des chemins, j’entrouvre des voies.
– Et tu ne t’y perds pas ?
– Parfois, si ; je m’assoupis, je m’égare.
– Et alors ?
– Alors, je respire et je repars.
– Et vers quoi avances-tu ?
– Vers ce que certains nomment « l’Au delà du Par delà »
– C’est loin ?
– Il semblerait que ce soit vaste en tous cas.
– Comment le sais-tu ?
– Je ne le sais pas. Cela vient à moi,
se révèle en silence dans la maturité des choses ;
L’une faisant advenir l’autre, l’autre, me faisant advenir moi.
– Mais à quoi cela tient-il ?
– A rien paraît-il. Cela repose sur du vide.
– C’est une histoire de fou !
– En effet, on peut s’en tenir à ça
ou choisir
de se tenir debout.
– « Assis » ! « Debout » ! C’est fatiguant ton histoire !
Je vais me coucher ; il est tard.
– Et tu as bien raison, car demain, dans la maison,
pas tout à fait lucides, on se lève aux aurores
pour embrasser le vide.
Valérie, d’après le TEISHO, transmis, servi et partagé
par Philippe, à Rouac. Fin d’été 2019.
Bonsoir Philippe,
Je tenais à t’écrire cette petite lettre car il m’est plus facile de mettre par écrit les choses très fortes que je ressens, et que je suis trop pudique et malhabile de te dire verbalement.
Cette sesshin, encore plus que toutes les autres, a été très forte pour moi.
Pendant les enseignements, et même pendant zazen d’ailleurs, j’avais l’impression que tout était comme une évidence, une sorte de vérité limpide. Ce que tu nous disais était d’une beauté rare….j’étais totalement connectée, « branchée » et tout simplement heureuse d’être là. Je me sentais comme privilégiée, vraiment, de recevoir ce cadeau que tu nous donnes. Je ne ressentais même plus l’effort comme effort, ni la fatigue d’ailleurs, qui malgré sa présence, passait eu deuxième plan, s’effaçait face à toute l’énergie reçue en échange.
Certes, mes moments de projections, de peurs, de tergiversations avec moi-même, mon désir si fort d’être aimée par les autres, m’empêchaient d’être juste dans le bonheur du moment et de la situation telle qu’elle, sans rien en attendre…
Mais j’en avais pleinement conscience comme tu dis, et je m’y suis moins accroché que « d’habitude »…j’en étais surprise moi-même et très heureuse!
Je ressens vraiment tout ce que la pratique du zen et tes enseignements peuvent m’apporter. J’ai une chance inouïe de te connaître et de faire partie de ce groupe, je veux continuer à grandir à vos côtés.
Et m’investir au quotidien dans zazen va être pour moi une chance que je vais tenter de garder bien précieusement, et en même temps un effort à relever. Je vais, à mon rythme, en toute simplicité mais en y mettant de l’intention, essayer de ne plus me laisser glisser et m’agripper à mes habitudes ancrées. Je sais que ça arrivera et penserai à la compassion envers moi-même.
Ainsi, l’oubli de soi, le bonheur du moment présent, le branchement à soi et la Vie tout simplement, seront peut-être aussi fréquents que pendant une sesshin.
Je te remercie très sincèrement de tout ton travail et investissement pour le zen et les sesshin mais également pour tout ce que tu es et que tu donnes en vérité et sincérité.
C’est une profonde gratitude que je ressens et je voulais te l’exprimer tout simplement.
Merci Philippe.
Janvier 2016, suite à une mammographie de contrôle, un cancer du sein s’invite dans ma vie. A cet instant-là tout bascule, c’est un véritable tsunami émotionnel que je tente de calmer en écoutant des extraits de méditation de pleine conscience sur Internet…
Mon médecin homéopathe qui va me suivre tout au long de l’aventure, me propose d’entrer dans son groupe de méditation zazen. Je ne connais pas et je me demande comment je vais bien pouvoir tenir assise pendant de longues minutes en position du lotus moi qui d’habitude ne tiens pas trop en place….
Je suis accueillie chaleureusement par Véronique et Philippe notre enseignant zazen qui prend du temps pour m’expliquer la posture, m’initier à cette nouvelle pratique.
Depuis lors, je viens chaque jeudi et pratique la méditation régulièrement. Je peux dire aujourd’hui combien cela a été soutenant, à toutes les étapes de mon chemin de guérison.
Voici ce que zazen m’a apporté et continue de m’apporter :
Etre assise, dans une position dynamique m’a permis de relever la tête, de me tenir droite et digne face à ce que j’étais en train de vivre. Dans cette posture, j’ai la sensation d’être plus forte, en étant reliée au ciel et à la terre. Je me sens davantage ancrée dans mon corps, dans une dynamique vitale. J’ai médité plusieurs heures avant l’opération et j’étais incroyablement calme et prête. Je n’ai eu aucun problème post-opératoire, aucune douleur et je me suis remise très rapidement de l’opération.
Pratiquer Zazen me permet d’être davantage présente à moi-même. Le travail du souffle dans la posture me permet également de calmer le mental.
Pratiquer Zazen me permet d’accueillir ce qui EST. Plutôt que de « lutter contre » les difficultés, épreuves, j’accueille et je mobilise ainsi de l’énergie positive. Les enseignements de Philippe de ce point de vue-là sont très précieux et résonnent souvent très fortement : Lâcher-prise, accepter, accueillir ce qui EST…ceci amène une joie d’ETRE et une confiance, même dans les moments les plus difficiles. C’est un vrai soutien. Cela a considérablement changé mon regard sur la vie, et m’a permis de transcender cette épreuve de la maladie, en plongeant dans le présent et le Vivant.
Enfin, méditer dans le profond silence en présence d’un groupe est très puissant et soutenant ! Gratitude envers Véronique et Philippe pour leur engagement, leur accueil et leur enthousiasme à rendre cette pratique gratuite et ouverte à tous !
Ma séparation avec mon conjoint (avec qui j’ai partagé 17 années de vie commune et eu deux enfants) peut paraître commune et banale de nos jours, mais elle a bouleversé mon existence.
Cette rupture traumatisante car brusque, m’a fait connaître des périodes de douleur et de souffrance à un niveau jusque-là inconnu pour moi, le tout porté par un sentiment de culpabilité, de gâchis, de regret, qui enlève la confiance et qui m’a fait penser au pire…
Mais 2 ans après, je suis debout, prête à être dans la Vie, à la traverser, et à faire de mon mieux pour moi-même et pour les autres. Et c’est notamment grâce au zen, à la sangha et à Philippe et Véronique.
Notre rencontre, nos échanges, la sangha et les enseignements de Philippe pendant et après zazen, me permettent de m’accrocher et de me remettre à la pratique lorsque parfois les automatismes et autres spirales du quotidien ou de l’esprit reprennent le dessus…Merci de nous redonner du courage, de la confiance, de partager cette pratique si simple et si riche à la fois, et toujours avec le sourire !
Faire Zazen représente pour moi un salut. Un état de simplicité du moment présent, un apprentissage ou découverte de Soi, un regard au monde qui permet de mieux traverser les évènements de la Vie.
C’est une pratique qui me permet de revenir vers l’essentiel, une manière de se retrouver Soi mais aussi de s’affronter Soi, dans toute sa réalité.
Je ne peux qu’encourager les personnes désireuses de s’entraîner au Bonheur (oui, on peut le dire ainsi !) de pratiquer autant qu’elles le peuvent la méditation zen au sein d’un groupe (sangha) et seules. Le groupe permet de se donner une régularité dans la pratique, difficile à tenir sur le long lorsque l’on pratique uniquement seul.
Il représente également un partage. Je sens en moi comme une curiosité bienveillante qui grandit et qui me donne envie d’aller vers l’Autre. La Vie est là, elle est belle, un mouvement, une puissance extraordinaire…J’ai parfois l’impression de la découvrir…
Mon médecin traitant, me suit depuis de nombreuses années. Au fil du temps elle m’a souvent parlé de sa pratique du zen et me témoignait de l’apaisement que cela lui a apporté.
Je suis restée hermétique à tout cela jusqu’à ce jour où le ciel m’est tombé sur la tête, l’annonce de mon cancer du sein !!!
Après quelques séances de chimio je me suis trouvée dans une grande détresse, vide et angoissée ! Je me suis donc décidée à accepter l’invitation à rejoindre le groupe Zen.
Dés la première méditation j’ai ressenti que j’étais à ma place, l’accueil du groupe, la bienveillance de Philippe, notre maître zen, l’énergie du groupe qui m’a porté pendant cette première heure de méditation qui était difficile.
Après quelques zen et enseignements je me suis rendue compte que certaines choses auxquelles je réagissais d’une façon néfaste et angoissante me paraissaient moins dramatiques et mes réactions sont devenues plus sereines.
Puis est arrivée la sesshin, week-end où méditation et enseignement rythment nos journées, c’est à ce moment là que je me suis délestée de mon cancer, il est à la fois devenu réel et s’est détaché de moi, j’ai beaucoup pleuré mais je n’avais plus peur, je pouvais tranquillement mettre mon cœur et ma tête et mon énergie à ma guérison.
Aujourd’hui la maladie est derrière moi mais le zen reste et restera un refuge, un soutien, un besoin pour continuer mon chemin de vie.
Une rupture sentimentale très douloureuse m’a laissé sans repère et dans un vide le plus total.
J’ai accepté une main tendue celle de Philippe, mon guide spirituel et celle de Véronique, ma mère que j’affectionne tant. La méditation zen m’a permis de sortir de ce brouillard de tristesse et de rumination et m’a permis de voir le petit bout de ciel bleu dans ce ciel gris.
Au fil des mois, je dégustais chaque instant et chaque minuit de la « nouvelle vie ».
Une puissance m’envahit et un élan de découvrir la vie me submergea.
Trois ans plus tard et avec une pratique quasi quotidienne du zen je peux dire que ma vie a vraiment commencé ce fameux 31 mai 2014.
Mon attention et ma perception de la vie ne sont plus les mêmes et cela dans tous les domaines.
Je me sens plus proche et plus à l’écoute des enfants que j’accompagne dans mon travail de puéricultrice.
Je sens également que les rencontres faites depuis que je pratique le zen sont de plus en plus belles.
Je souhaite à tout le monde de croiser sur son chemin un moine zen qui vous guide sur le chemin du bonheur.
Quand j’ai poussé la porte du zen de l’éveil l’année dernière je n’attendais rien. Certes je n’attendais rien, mais force est de constater que j’ai trouvé quelque chose. Un groupe actif et rabelaisien, un enseignant généreux, des amis qui me sont devenus chers.
La sesshin d’Izeron, lumineuse, vibrionnante de l’écume du torrent et de la lumière de la lune qui nous inondait pendant le zazen du matin a été l’apogée mentale et esthétique de mon adhésion à cette nouvelle forme de zen. Cette sesshin gratuite, construite de A à Z dans un lieu qui est symboliquement cher à nous tous est en accord avec cette transition que tu construis depuis six ans et avec ce zen qui nous tient à coeur.
Nous aimons ce zen car il est informel et qu’il rentre en résonnance avec chacun de nos vécus, souvent fragiles et douloureux. Il prend naturellement sa place en nous car il n’est ni un poids ni un obstacle. Il est local et immédiat, visionnaire et vivant, indomptable mais en parfaite harmonie avec ce qui est là, ici et maintenant, à portée de main.
Août 2016, Je fais deux belles rencontres: celle de mon médecin homéopathe et celle du groupe de méditation, le Zen contemporain, dirigé par Philippe B.
J’ai été immédiatement conquise, touchée, (et je le reste) par la qualité de l’accueil chaleureux, par la bienveillance, le sérieux de l’enseignement, et l’authenticité de Véronique et de Philippe.
Au fil des séances et rapidement, je vais me sentir dans un état de mieux-être, moins stressée, je retrouve mon optimisme, mon énergie, je me retrouve.
La pathologie du sommeil que je présente, (syndrome sévère d’apnées du sommeil), va s’améliorant, ceci est objectivé par une diminution de l’IAH, (en lecture sur mon appareil de PPC).
Chaque jeudi, je retrouve le groupe avec beaucoup de plaisir, j’aime sa convivialité, sa force tranquille, l’ambiance y est vraiment exceptionnelle. Je ne manque pas de recommander le « Zen de l’Eveil » chaque fois que je le peux.
"Pourquoi abandonner la place qui est la nôtre dans notre propre demeure pour errer en vain dans la poussière d’une autre contrée ? un seul faux pas et l’on manque ce qui est précisément devant nous !"
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